Paire, balcon, arguments, poumons, bouée, flotteurs, jumeaux, nichons, nibards, lolos, miches, poitrine, seins.
S'il existe autant de mots pour les décrire, c'est parce que la poitrine est une obsession universelle. Objets de fantasmes, le sein fascine. Parfois synonymes de féminité, d'érotisme mais aussi de maternité, qu'ils soient petits, gros, en pommes ou en poires, les seins sont victimes de désir et d’injonctions.
C'est en 2004, aux États-unis que l'on se rend compte du caractère défendu de la poitrine féminine. On l'appel le "nipplegate" : lors de la mi-temps du Super Bowl, alors que la chanteuse Janet Jackson termine son numéro avec Justin Timberlake, celui-ci arrache accidentellement son soutien-gorge, dévoilant son sein droit. Sur la scène de l’un des événements sportifs les plus regardés au monde, la musique s’arrête et la lumière s’éteint. Devant son écran de télévision, l’Amérique puritaine est choquée et déçue.
7 ans plus tard, force est de constater que les choses ont peut évoluées. Bien sûr, on comprend facilement l'érotisme de la poitrine, première marche vers le septième ciel, avec son mamelon qui durcit à mesure qu'il se gorge de sang (rien que d'en parler, les nôtres frémissent). Mais au diable nos pulsions animales, bonjour au téton désacralisé, il est temps de libérer nos poitrines.
Le monde avance dans ce sens grâce à des mouvements comme #nobra (pas de soutient-gorge) ou #freethenipple (libérezletéton). Selon un sondage récent, 8 % des femmes avaient cessé de porter un soutien-gorge depuis le confinement et 20 % des 18-25 ans.
Libérez nos seins, c'est aussi les chérir, les soigner, en ce beau mois d'octobre rose. Le dépistage n'est plus un tabou, et ça peut vous sauver la vie. Simple et 100% remboursé, le dépistage doit être fait tous les deux ans, dès 50 ans.
Et lorsque vous aurez l'esprit plus libre après votre dépistage, offrez vous une palpation plus érotique avec votre partenaire !
Chaudement vôtre, Anicet
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